samedi 31 mai 2008

CD live : Fragile - Plus Fragile Encore (2003)

J'ai acheté cet album de Fragile en sortant de leur concert donné au Chato'do (reporté ici). Cet album a été enregistré live, à La Galoche.

Line-Up :
D. Dupuy : chant, batterie, claviers, samples
JR. Muller : guitare
T. Laborde : guitare, lap-steel
A. Danède : basse, claviers

Tracklisting (55:19) :
01 In (3:11)
02 Après L'orage (8:47)
03 13 Démons (8:02)
04 Fragile (6:12)
05 Thèse (9:45)
06 Intérieur (6:32)
07 Improvisation.01 (3:57)
08 Sang Conclure (6:40)
09 Out (2:13)



Cet album, même si il a été enregistré en live, fait un peu figure d'album studio dans la maigre discographie du groupe (constituée par ailleurs de démos), surtout que le public est presque inaudible... Mais il me paraît compliqué et ennuyeux de faire une analyse titre par titre de cet album, tant tout ici pourrait être issu du même morceau...
L'album commence et finit sur des extraits du Petit Prince de Saint-Exupéry, puis enchaîne avec les compositions et les textes torturés du chanteur/batteur Dupuy (parfois aidé au niveau de la musique par le guitariste Muller). Les morceaux sont assez semblables, même si on ne se lasse pas tout au long de l'album.
La majorité de ces morceaux contiennent une partie instrumentale. Après L'orage et 13 Démons sont des morceaux qui commencent lentement, pour se durcir doucement pendant les couplets et finir sur une longue partie instrumentale qui se meut elle aussi doucement, dans l'ombre, imperceptiblement et pourtant bien réellement. Les morceaux Thèse et Sang Conclure restent lents très longtemps avant d'accélérer vers la fin de leur partie instrumentale. Quant à Intérieur, il est, de base assez rapide, mais change quand même au cours des couplets, comme les autres, puis sa partie instrumentale se durcit tout de même au fur et à mesure. Fragile suit lui-aussi ce schéma de durcissement progressif mais ne possède pas de partie instrumentale. Improvisation.01 est encore plus spécial puisqu'il est exclusivement instrumental (en plus d'être une impro, mais on devine que tous les morceaux du groupe en sont...). Le durcissement, s'il a bien lieu, se fait encore plus doucement que dans les autres morceaux et reste tout de même assez discret...
Les paroles, elles aussi assez comparables entre elles, sont très obscures et difficilement compréhensibles. On sent parfois qu'elles ont un caractère autobiographique. Malgré cette apparente difficulté d'accès, ces paroles ne sont pas hermétiques puisque le ton sur lequel elles sont "chantées" (ou plutôt parlées, on dirait presque du slam) et la musique aident à transmetre tous les sentiments contenus dans ces textes...
En bref, un album difficile d'accès, mais plein de sentiments et de délicatesse. La musique est excellente, le son est très bon, l'artwork un peu minimaliste... C'est également un peu dommage que les paroles de Thèse et de la fin de Après L'orage ne soient pas retranscrites... On peut également regretter que certains morceaux présents sur leur myspace par exemple ne soient pas inclus ici...

NOTE : 4/5




Albums studio :
Gojira - From Mars To Sirius (9/10)
Guns N'Roses - Use Your Illusion I (8,5/10)
Oasis - Be Here Now (8/10)
Porcupine Tree (9/10)
CD/DVD live :
ACDC - Live (1 CD) (3,5/5)
Ozzy Osbourne - Live At Budokan (DVD) (4/5)

Live : Pedro De La Hoya (Demo, 2008) + Pneu (Pince Monseigneur, 2008) - Chato'do (Blois 41, 2008)

Ne perdons pas nos bonnes habitudes et rendons-nous au Chato'do, une fois encore, pour s'abreuver des groupes complètement déjantés prévus ce soir, dans le club...
Commençons par Pneu, groupe de Tours et qui a enregistré son album ici, dans les studios du Chato'do... Si on devait caractériser la musique de ce groupe, le mot qui viendrait d'abord à l'esprit serait "urgence"... Le groupe (composé d'un guitariste et un batteur, parfois soutenus par des samples) joue vite, ne fait presque pas de pause entre les morceaux, et se contente d'envoyer leur rock instrumental à fond... Autre particularité du groupe, il ne se produit pas sur la scène mais au milieu du public, d'ailleurs, le batteur n'arrête pas de prier tout le monde de se coller à eux. Cette configuration permet aussi une interactivité avec le public, à la fin du set par exemple, ils refilent leurs instruments au public etc... Super sympa ! Les instruments renforcent d'ailleurs le côté "punk" du groupe... La sangle de la guitare est rapiécée au chatterton (le guitariste pète d'ailleurs une corde dès le premier morceau), la batterie est juste constituée d'une grosse caisse, d'une caisse claire et d'un tom (tous trois en piteux état) en plus d'une cymbale complètement fendue et d'un charleston d'une qualité douteuse... Mais bon, il est temps d'accueillir la "tête d'affiche" de ce soir, Pedro De La Hoya !
L'artiste (tout seul), déboule du fond de la salle déguisé en boxeur, sur fond de "I Will Survive", puis vient s'installer sur la scène, où nous nous apercevons de son singulier assemblage... Le Lyonnais actionne la grosse caisse avec le pied droit, la caisse claire (et parfois le charleston) avec le pied gauche (les deux caisses sont surmontés de tambourins), ses mains sont occupées par une guitare (avec laquelle il tape sur le charleston), il chante, joue du trombone, et tape sur une percu de temps en temps avec la main droite (en plus d'envoyer les quelques samples) ! Bon, c'est vrai qu'il ne fait pas preuve d'une extrême virtuosité dans chacun des instruments (même si il fait un peu exprès de se rendre plus mauvais qu'il ne l'est en réalité, cf. son travail avec Kabu Ki Buddah), mais quand même, ça mérite d'être souligné ! Au menu de ce gig, des compositions personnelles assez marrantes, aussi bien au niveau de la musique que des paroles, ainsi que de nombreuses reprises : I Will Survive bien sûr, mais aussi une reprise de Back In Black (ACDC), de Killing In The Name Of (Rage Against The Machine) et même de Beyoncé ! Nous avons également le droit à une version revisité de Je Suis Une Bande De Jeunes de Renaud ("avant qu'il boive trop", dixit l'artiste) : "Je Suis Un One-Man-Band", où les paroles sont entièrement retravaillées : tout bonnement excellent !
En bref, une très bonne soirée, avec un premier concert qui colle bien la patate, et un deuxième où la qualité musicale et technique est remplacée par une bonne dose de fun !

Line-Up (Pneu) :
guitare, samples
batterie

Line-Up (Pedro De La Hoya) :
Pedro De La Hoya : chant, guitare, batterie, trombone, percussions, samples





Autres concerts chroniqués :
Deep Purple - Zénith d'Orléans
Eths + Ed-Äke - Chato'do
Fragile + Edible Woman - Chato'do
Mademoiselle K - Chato'do
Sire K - Truc Festif

Live : Skipi + Sulfites - Chato'do (Blois 41, 2008)

Une fois de plus, je me rends au Chato'do pour voir Skipi, un groupe de punk blésois. Si le concert se déroule dans le club, il y a tout de même plus de monde que d'habitude...
La soirée commence par le set de Sulfites, un groupe de classic rock du coin un peu ringard (surtout le son de claviers), et un peu vieillot... Le chant était d'ailleurs un peu surmixé... Bref, pas terrible (surtout qu'un mec un peu éméché et carrément lourd, dans le public, finissait de rendre le concert un peu naze)...
Bref, c'est pas grave, on n'est pas venu pour ça... Skipi déboule sur scène et nous file quelques décharges de punk'n'roll bien senties. Au début, le jeune public (complètement acquis à la cause du groupe) ne bougeait pas trop, mais bon, en fonçant là-dedans avec quelques potes, la sauce à rapidement pris... La musique en elle-même n'est pas d'une originalité débordante, mais ça suffit largement pour s'éclater comme un dératé... C'est également dommage que quelques types complètement torchés (des vieux surtout) viennent un peu gâcher la fête, enfin bon, une petite poussette vers la scène pour les culbuter sur les retours et on n'en entend plus parler !
Après un concert très éprouvant, je me dirige directement vers la sortie, en effet, pas de stand merchandising... Bon, les groupes n'ont pas sorti de disques mais un petit badge, ça aurait été sympa... Pas grave, c'était une soirée super sympa, avec une première partie un peu moyenne et des fauteurs de trouble un peu chiants, mais à part ça, tout était parfait !

Line-up (Sulfites) :
chant
guitare
basse
batterie
claviers

Line-up (Skipi) :
Skipi : chant
Phil : guitare
Lulu : basse
Eric : batterie
Joce : choeurs




Autres concerts chroniqués :
Deep Purple - Zénith d'Orléans
Eths + Ed-Äke - Chato'do
Fragile + Edible Woman - Chato'do
Mademoiselle K - Chato'do
Pedro De La Hoya + Pneu
Sire K - Truc Festif

Groupe : Fanatical

Fanatical est au départ un artiste, Marc A. Pullen, seul, jouant des compositions personnelles (instrumentales ou non). L'homme ne se produit pas sur scène et se contente de sortir de la musique, à un rythme très soutenu... Il a ainsi mis en ligne 31 albums depuis 1999 dont 12 rien qu'en 2006 ! Certes, la durée de ces albums n'est jamais très longue, et parfois très courte, mais tout de même, ça reste à souligner...
Il s'est fait un peu connaître notamment parce que certains de ses albums ont été utilisés dans des jeux vidéos gratuitement téléchargeables sur internet. Son tout premier album d'abord, Fragging Fanatical (1999), a servi de bande son à une conversion de Doom 2 (QDOOM) faite par Pullen lui-même. Son second album, Delicate Balance (2000), était au départ fait pour HacX de Banjo Software, mais le jeu n'a finalement pas vu le jour. Un peu plus tard, The Fall Of A King (2002) était à l'origine prévu pour une conversion de Doom 2, mais a finalement pris une autre direction (la suite de ce concept est d'ailleurs The Next Ruler (2003)). En 2004, l'album Cube sert de bande son à... Cube, autre FPS gratuit. On trouve dans 7 Bad Days (2005) quelques morceaux également prévus pour des projets de jeux, probablement disparus. Plus tard, il est contacté par les développeurs du FPS gratuit Sauerbraten (en fait une sorte de Cube 2) pour faire la bande son de leur jeu, l'album Two Minutes Warning (2006), Sauer Anger (2006) et Panexypnos Dimiourgia (2007) en sont le résultat. Phobia (2006) est également issu de la bande son d'une conversion de Doom : Phobia. Foreverhood (2006) a également été créé pour un jeu gratuit nommé, vous l'aurez deviné, Foreverhood. Une autre conversion de Doom, RTC-3057, utilise l'album éponyme mis en ligne en 2006. Tidbits (2006) a également été utilisé pour quelques maps de Cube et de Doom, pour des transitions ou d'autres choses comme ça...
Bref, un bon CV... Mais le mieux dans tout ça, c'est que toutes ses compositions sont gratuitement téléchargeables sur le site lastfm.fr (allez sur la pagne d'un album, puis allez tout à droite dans la playlist et cliquez sur "gratuit"). La qualité des compositions est très bonne, le son un peu hermétique mais quand on aime bien ce style, pas de problèmes, par contre, cela peut être un peu soûlant à la longue, surtout pour ceux qui ont besoin de paroles dans des morceaux pour vraiment apprécier une musique...
Voilà donc une initiative très louable, on souhaite donc bon courage à notre artiste pour la suite !

Discographie :
1999 Fragging Fanatical
2000 Delicate Balance
2000 Doom TC Music
2001 Catherine
2001 Limits
2002 Inner Realm
2002 The Fall Of A King
2003 Distraction
2003 One Voice
2003 Raretracks
2003 The Next Ruler
2004 Cube
2005 Thick
2005 Complexities
2005 7 Bad Days
2005 Doleo
2006 Random Thoughts
2006 Two Minutes Warnind
2006 Sleep Apnea
2006 Phobia
2006 Lost In This World
2006 Streams Of Consciousness
2006 Raretracks 2
2006 Sauer Anger
2006 Foreverhood
2006 Tidbits
2006 Unbound
2006 RTC-3057
2007 Panexypnos Dimiourgia
2007 Cogniziant Dreaming
2008 Spontaneous Failure

Site internet :
http://www.fanaticalproductions.net

jeudi 8 mai 2008

Vidéo : Gamma Ray s'inspire...

Voilà une petite vidéo qui compare certains morceaux de Gamma Ray (en particulier de leur dernier album Land Of The Free 2) avec d'autres morceaux d'Iron Maiden, d'Helloween et de Black Sabbath.
Toutefois, petit bémol, le parallèle Temple/Sabbath Bloody Sabbath n'est pas très pertinent, parce que le morceau de Gamma Ray y ressemble vraiment trop, je pense que Kai Hansen (le leader de Gamma Ray) a fait ici un hommage à Black Sabbath, parce que dans le cas contraire...
Pour les parallèles Helloween/Gamma Ray, il semble logique qu'il y ait quelques ressemblances entre certains morceaux puisque Kai Hansen a été leader d'Helloween avant d'être celui de Gamma Ray, certaines choses ont pu lui revenir naturellement. Cependant, dans certains cas, on peut quand même se poser la question si le réutilisage n'était pas intentionné...