lundi 30 juin 2008

Magasine : Rock Hard (France)

Rock Hard est un magasine qui a débuté en Allemagne en 1983 en tant que simple fanzine. Il en est aujourd'hui à son 255eme numéro et est tirée à 80000 exemplaires. Elle est disponible en Allemagne, en Suisse, en Autriche et dans tous les pays qui n'ont pas d'édition "nationale" du magasine. La version allemande à même son propre festival, le Rock Hard Festival, qui a lieu tous les ans à Gelsenkirschen et ce depuis 2003.
C'est dans les années 2000 que le magazine a commencé à s'exporter dans les autres pays. L'édition italienne a été créée je ne sais pas quand mais est assez importante. Elle parraine le Gods Of Metal Festival (le plus gros festival de Metal d'Italie) depuis 2006. Cette édition est distribuée en Italie et en Autriche. L'édition grecque existe depuis Décembre 2005 (32 numéros) et est disponible en Grèce et à Chypre. L'édition brésilienne existe depuis 2006, c'est la plus grosse vente de magasine en Amérique du sud, mais elle est aussi distribuée au Portugal. L'édition espagnole n'est âgée que de 21 numéros...

Mais, ce qui nous intéresse ici, c'est la version française du magazine. Le premier numéro date de Juin 2001, et le mag en sera à son 80eme à la rentrée... Il est distribué en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse et au Canada. C'est probablement le meilleur magazine consacré au metal (et peut-être même le meilleur consacré à la musique) de France. Il balaie tout les styles de hard et de metal imaginables, s'éloignant même du côté du hard rock des 70's, du rock et même de la pop, lorsque cela en vaut la peine. Le magazine est copieux, il y a beaucoup de texte et les photos sont très réussies. Le style d'écriture est le plus souvent très agréable (à part quelques maladresses, mais on ne demande pas un roman de Balzac non plus...), les chroniqueurs sont la plupart du temps très objectifs et les interviews sont très bien ficelées. Mention spéciale à la rubrique "Métalthèque Idéale" qui, à travers différents genres, concocte une compilation des meilleurs albums sortis dans ce style, avec résumé de l'histoire du groupe, chronique de l'album en question etc... De plus, le magazine est totalement indépendant (cela veut dire qu'il est totalement auto-financé et qu'aucune personne extérieure n'apporte de l'argent au mag, à part pour la pub, relativement peu étendue et bien mise à l'écart du contenu), contrairement à la très grande majorité de ses confrères.
Enfin bref, tout ça pour dire que si vous cherchez un mag bien écrit, agréable et assez long à lire et surtout recouvrant un très large éventail de groupes allant de Porcupine Tree à Mayhem en passant par Lordi et Nightwish, sans oublier Black Sabbath, Journey ou Deep Purple, Rock Hard est parfait pour vous. Ses interviews sont intéressantes, ses reports de concerts et de fests sont nombreux, les chroniques sont objectives (les news sont un peu en deçà du reste mais c'est tout de même parfaitement honnête) et le prix et de 6€ le numéro, mais l'abonnement un an est de 55€ et le deux ans de 95€. De plus, un large éventail de choix parmi les CDs, DVDs, places de concerts, billets de festival vous sont proposés en cadeau d'abonnement ! Et à chaque numéro, vous recevez un sampler regroupant divers extraits d'albums sortis récemment, pour vous donner un aperçu de l'actualité musicale.

mercredi 25 juin 2008

Site ouaibe : Concert Vault

Ceci est le site du promoteur Bill Graham, un archiviste fou, qui a enregistré 1558 concerts et 104 interviews de 915 groupes/artistes dont un paquet de groupes phares de l'époque (ACDC, Accept, Aerosmith, Black Sabbath, Deep Purple, Jimi Hendrix, Judas Priest, Led Zeppelin, Motörhead, Pink Floyd, Queen, Thin Lizzy, UFO, The Who, ZZ Top et plein plein d'autres aussi prestigieux). Mais le mieux dans tout ça, c'est que l'on peut écouter tout ces concerts sans débourser le moindre centime ! Il suffit de s'inscrire sur le site et cette immense médiathèque est à vous !
Bon, il ne faut pas rêver non plus, on ne peut pas tout télécharger. Mais 538 concerts peuvent tout de même être downloadés sur votre disque dur... Bon, certes, ce sont souvent des groupes moins prestigieux que ceux cités au-dessus, mais on trouve quand même Blackfoot, Canned Heat, Deep Purple, Elton John, Girlschool, Iggy Pop, Jeff Beck, Kansas, Lou Reed, Molly Hatchett, Pat Benatar, The Ramones, Santana, UFO, Uriah Heep et quelques autres assez connus.
https://concerts.wolfgangsvault.com/

vendredi 20 juin 2008

Bootleg : Iron Maiden - 10 septembre 1979 : Londres, Royaumme Uni - Music Machine

Comme dirait le groupe Nutz : "Bootliggers, we need them ! Bootligeeeeers !"
C'est donc dans cette optique que je vous présente ici le concert du 10 Septembre 1979 d'Iron Maiden, au Music Machine de Londres. Ce concert fait partie du Iron Maiden UK Tour de 1979, la première véritable tournée du groupe, qui durera du 17 Août au 22 Décembre 1979. Elle ressemble aux concerts précédemment donnés par le groupe car elle écume principalement les clubs londoniens et alentours, mais cette fois, les escapades hors de la capitale se font plus nombreuses (Manchester, Birmingham, Liverpool et Bristol notamment), ils quittent même l'Angleterre pour quelques shows au Pays de Galles et un en Écosse (à Aberdeen)... Les points d'orgues de cette tournée furent sans doute les concerts donnés en première partie de Motörhead (le 3 septembre au même Music Machine) et de Saxon (17 septembre, une nouvelle fois au Music Machine, et le 13 octobre à Manchester), ainsi que son premier show donné en tête d'affiche du légendaire Marquee Club (19 octobre).


FICHE TECHNIQUE
GROUPE : Iron Maiden
TOURNÉE : Early UK Concerts - Iron Maiden UK Tour
DATE (année/mois/jour) : 1979/09/10
LIEU : Royaumme Uni, Angleterre
VILLE : Londres, Camden Town
SALLE : Music Machine
PRISE DE SON : Audience
QUALITÉ : 6/10
VERSIONS : Maiden Music Machine 79, The Music Machine 10.09.1979, Yesterday Sorrows (mêmes enregistrements)
AUTRES ENREGISTREMENTS DU MÊME CONCERT : Music Machine 1979 (peut-être d'un concert du 17 septembre donné au même endroit)

Line-Up :
Paul Di'Anno : chant
Dave Murray : guitare
Tony Parsons : guitare
Steve Harris : basse
Doug Sampson : batterie

Setlist (57:14) :
01 Wrathchild (3:41)
02 Sanctuary (4:16)
03 Prowler (4:18)
04 Remember Tomorrow (5:46)
05 Another Life (4:03)
06 Running Free (3:36)
07 Transylvania (3:50)
08 Invasion (3:18)
09 Charlotte The Harlot (4:51)
10 Phantom Of The Opera (8:11)
11 Iron Maiden + solo de Dave Murray (6:50)
12 Drifter (4:34)


Côté line-up, on a le droit au premier line-up d'Iron Maiden qui apparaît sur enregistrement officiel... Il enregistra en effet la démo The Soundhouse Tapes (1979) et fit une apparition avec des morceaux inédits sur la compilation Metal For Muthas (1980, où d'ailleurs apparaît Bootligers de Nutz), avant même que leur premier album ne sorte. Cependant, Tony Parsons, l'un des cinq seconds guitaristes a être passés dans Iron Maiden en 1979, n'apparaît pas sur The Soundhouse Tapes, où Dave Murray s'est chargé de toutes les parties de guitare, de plus, son apparition sur Metal For Muthas n'est pas non plus tout à fait confirmée... Tony Parsons quittera le groupe en novembre 1979, remplacé par Dennis Stratton (qui enregistrera Iron Maiden), Doug Sampson le quittera en janvier 1980 (pour cause de santé fragile), remplacé par Clive Burr (qui enregistrera Iron Maiden, Killers et The Number Of The Beast), Paul Di'Anno quittera le groupe en novembre 1981 (après avoir enregistré Iron Maiden et Killers), remplacé par Bruce Dickinson (qui enregistrera tous les autres albums du groupe à part The X Factor et Virtual XI). Quant à Steve Harris et Dave Murray, ils apparaissent sur tous les enregistrements du groupe. Steve Harris est le fondateur du groupe (décembre 1975), Dave Murray fit une première apparition de février à mai 1977 avec Bob Sawyer en second guitariste (ils succèdent à Dave Sullivan et Terry Rance), puis revint dans le groupe fin 1977 (après Terry Wapram) pour ne plus le quitter. Paul Di'Anno, lui, arrive en novembre 1977 et succède à Dennis Wilcock. Doug Sampson, qui avait joué avec Steve Harris dans Smiler, rejoint le groupe en février 1978, succédant à Thunderstick. Quant à Tony Parsons, il est le successeur de Dave Mac, qui avait joué pendant très peu de temps dans Maiden en 1979...
La set-list n'a rien d'étonnant pour l'époque, étant donné qu'aucun enregistrement du groupe n'est encore paru pour l'instant (The Soundhouse Tapes paraissent le 9 novembre). On retrouve donc l'intégralité de la célèbre démo : Prowler, Iron Maiden (également parus, un peu remaniés, sur Iron Maiden en 1980) et Invasion (également paru, pas mal remanié et sous le nom d'Invaders, sur The Number Of The Beast en 1982). On retrouve également les deux morceaux de Metal For Muthas : Sanctuary (paru sur Iron Maiden en 1980) et Wrathchild (paru sur Killers en 1981, tous deux un peu remaniés). Ainsi, 8 morceaux de l'album Iron Maiden sont joués ici (les trois cités au dessus, mais aussi Remember Tomorrow, Running Free, Transylvania, Charlotte The Harlot et Phantom Of The Opera), mais aussi 3 extraits de Killers (celui cité au-dessus, mais aussi Another Life et Drifter) ainsi qu'un extrait de The Number Of The Beast (le fameux Invasion).
Au niveau du bootleg proprement dit, la prise de son se fait à partir de l'audience, la qualité est plutôt bonne pour l'époque. On entend quelques "perturbations" dues au fait que ce soit un enregistreur analogique. Les passages entre les morceaux sont coupés, ainsi que la fin de Drifter. Le concert n'est probablement pas ici dans sa version complète, mais c'est le seul enregistrement qui existe. Il y a tout de même un autre bootleg, d'un autre enregistreur, qui contient le morceau Innocent Exile en plus et où Paul Di'Anno fait les mêmes interventions, mais certains pensent qu'il vient d'un show qui a également eu lieu au Music Machine, mais le 17 septembre.

LIEN
(covers incluses)

dimanche 15 juin 2008

CD live : Bruce Dickinson - Scream For Me Brazil (1999)

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Line-up :
Bruce Dickinson : chant
Adrian Smith : guitare
Roy Z : guitare
Eddie Casillas : basse
Dave Ingraham : batterie

Tracklisting (69min) :
01 Trumpets Of Jericho (6:26)
02 King In Crimson (4:56)
03 Chemical Wedding (4:33)
04 Gates Of Urizen (4:22)
05 Killing Floor (4:12)
06 Book Of Thel (8:12)
07 Tears Of The Dragon (7:43)
08 Laughing In The Hiding Bush (4:03)
09 Accident Of Birth (4:18)
10 The Tower (7:42)
11 Darkside Of Aquarius (7:34)
12 Road To Hell (5:00)


Ceci est le dernier album solo de Bruce Dickinson avant son retour dans Iron Maiden en 1999 (qu'il avait quitté en 1993 alors qu'il avait déjà publié un album solo en 1990 : Tattoed Millionnaire) accompagné d'Adrian Smith, qui fait parti de son groupe depuis l'album Accident Of Birth (1997), et qui retournera dans Iron Maiden également en 1999 (qu'il avait quitté en 1989) ainsi que d'Eddie Casillas, Dave Ingraham et surtout Roy Z (qui a joué notamment pour Trybe Of Gypsies et les projets solos de Rob Halford et de Glenn Hugues), principal co-compositeur du projet solo de Dickinson. Casillas, Ingraham et Roy sont dans le groupe depuis Accident Of Birth mais ont aussi joué sur Balls To Picasso, deuxième album de Dickinson sorti en 1994.
C'est donc assez logiquement que nous retrouvons exclusivement des titres de Balls To Picasso (Laughing In The Hiding Bush et Tears Of The Dragon), Accident Of Birth (Darkside Of Aquarius, Road To Hell et Accident Of Birth) mais surtout de Chemical Wedding (1998, 7 extraits joués ici sur les 12 que comporte l'album), c'est tout de même un peu dommage que Tattoed Millionaire et Skunkworks soient totalement passés à la trappe, même si aucun des membres ici présents (à part Dickinson bien sûr) n'ait joué dessus... Il ne faut donc pas compter à une revue totale de la discographie du bonhomme, ni a des reprises de Maiden (ce qui n'est finalement pas indispensable sur un tel album). Pour cela, achetez donc le best of de 2001...
Mais la set-list n'est pas importante, ceci est le seul album live de Dickinson depuis Alive In Studio A (1995) où il n'y avait pas les deux excellents guitaristes que sont Roy Z et surtout Adrian Smith... Les morceaux sont très bons et joués d'une excellente manière, rien à redire là-dessus. Le son est lui-aussi énorme, pendant les morceaux, le public se fait plus discret, même si on ressent très bien l'atmosphère live, mais lorsqu'on doit entendre le public, entre les morceaux ou quand Bruce joue avec, on entend le public, et on l'entend très bien ! Le son d'un album studio, l'atmosphère d'un live et l'ambiance d'un bootleg, je ne vois vraiment pas quoi demander de plus... Ah si, une set-list plus équilibrée et une pochette moins laide peut-être...
NOTE : 4/5




Albums studio :
Gojira - From Mars To Sirius (9/10)
Guns N'Roses - Use Your Illusion I (8,5/10)
Oasis - Be Here Now (8/10)
Porcupine Tree (9/10)
CD/DVD live :
ACDC - Live (1 CD) (3,5/5)
Fragile - Plus Fragile Encore (4/5)
Ozzy Osbourne - Live At Budokan (DVD) (4/5)

vendredi 13 juin 2008

Vidéo : Pas de bras, pas de chocolat...

...mais une guitare !


samedi 31 mai 2008

CD live : Fragile - Plus Fragile Encore (2003)

J'ai acheté cet album de Fragile en sortant de leur concert donné au Chato'do (reporté ici). Cet album a été enregistré live, à La Galoche.

Line-Up :
D. Dupuy : chant, batterie, claviers, samples
JR. Muller : guitare
T. Laborde : guitare, lap-steel
A. Danède : basse, claviers

Tracklisting (55:19) :
01 In (3:11)
02 Après L'orage (8:47)
03 13 Démons (8:02)
04 Fragile (6:12)
05 Thèse (9:45)
06 Intérieur (6:32)
07 Improvisation.01 (3:57)
08 Sang Conclure (6:40)
09 Out (2:13)



Cet album, même si il a été enregistré en live, fait un peu figure d'album studio dans la maigre discographie du groupe (constituée par ailleurs de démos), surtout que le public est presque inaudible... Mais il me paraît compliqué et ennuyeux de faire une analyse titre par titre de cet album, tant tout ici pourrait être issu du même morceau...
L'album commence et finit sur des extraits du Petit Prince de Saint-Exupéry, puis enchaîne avec les compositions et les textes torturés du chanteur/batteur Dupuy (parfois aidé au niveau de la musique par le guitariste Muller). Les morceaux sont assez semblables, même si on ne se lasse pas tout au long de l'album.
La majorité de ces morceaux contiennent une partie instrumentale. Après L'orage et 13 Démons sont des morceaux qui commencent lentement, pour se durcir doucement pendant les couplets et finir sur une longue partie instrumentale qui se meut elle aussi doucement, dans l'ombre, imperceptiblement et pourtant bien réellement. Les morceaux Thèse et Sang Conclure restent lents très longtemps avant d'accélérer vers la fin de leur partie instrumentale. Quant à Intérieur, il est, de base assez rapide, mais change quand même au cours des couplets, comme les autres, puis sa partie instrumentale se durcit tout de même au fur et à mesure. Fragile suit lui-aussi ce schéma de durcissement progressif mais ne possède pas de partie instrumentale. Improvisation.01 est encore plus spécial puisqu'il est exclusivement instrumental (en plus d'être une impro, mais on devine que tous les morceaux du groupe en sont...). Le durcissement, s'il a bien lieu, se fait encore plus doucement que dans les autres morceaux et reste tout de même assez discret...
Les paroles, elles aussi assez comparables entre elles, sont très obscures et difficilement compréhensibles. On sent parfois qu'elles ont un caractère autobiographique. Malgré cette apparente difficulté d'accès, ces paroles ne sont pas hermétiques puisque le ton sur lequel elles sont "chantées" (ou plutôt parlées, on dirait presque du slam) et la musique aident à transmetre tous les sentiments contenus dans ces textes...
En bref, un album difficile d'accès, mais plein de sentiments et de délicatesse. La musique est excellente, le son est très bon, l'artwork un peu minimaliste... C'est également un peu dommage que les paroles de Thèse et de la fin de Après L'orage ne soient pas retranscrites... On peut également regretter que certains morceaux présents sur leur myspace par exemple ne soient pas inclus ici...

NOTE : 4/5




Albums studio :
Gojira - From Mars To Sirius (9/10)
Guns N'Roses - Use Your Illusion I (8,5/10)
Oasis - Be Here Now (8/10)
Porcupine Tree (9/10)
CD/DVD live :
ACDC - Live (1 CD) (3,5/5)
Ozzy Osbourne - Live At Budokan (DVD) (4/5)

Live : Pedro De La Hoya (Demo, 2008) + Pneu (Pince Monseigneur, 2008) - Chato'do (Blois 41, 2008)

Ne perdons pas nos bonnes habitudes et rendons-nous au Chato'do, une fois encore, pour s'abreuver des groupes complètement déjantés prévus ce soir, dans le club...
Commençons par Pneu, groupe de Tours et qui a enregistré son album ici, dans les studios du Chato'do... Si on devait caractériser la musique de ce groupe, le mot qui viendrait d'abord à l'esprit serait "urgence"... Le groupe (composé d'un guitariste et un batteur, parfois soutenus par des samples) joue vite, ne fait presque pas de pause entre les morceaux, et se contente d'envoyer leur rock instrumental à fond... Autre particularité du groupe, il ne se produit pas sur la scène mais au milieu du public, d'ailleurs, le batteur n'arrête pas de prier tout le monde de se coller à eux. Cette configuration permet aussi une interactivité avec le public, à la fin du set par exemple, ils refilent leurs instruments au public etc... Super sympa ! Les instruments renforcent d'ailleurs le côté "punk" du groupe... La sangle de la guitare est rapiécée au chatterton (le guitariste pète d'ailleurs une corde dès le premier morceau), la batterie est juste constituée d'une grosse caisse, d'une caisse claire et d'un tom (tous trois en piteux état) en plus d'une cymbale complètement fendue et d'un charleston d'une qualité douteuse... Mais bon, il est temps d'accueillir la "tête d'affiche" de ce soir, Pedro De La Hoya !
L'artiste (tout seul), déboule du fond de la salle déguisé en boxeur, sur fond de "I Will Survive", puis vient s'installer sur la scène, où nous nous apercevons de son singulier assemblage... Le Lyonnais actionne la grosse caisse avec le pied droit, la caisse claire (et parfois le charleston) avec le pied gauche (les deux caisses sont surmontés de tambourins), ses mains sont occupées par une guitare (avec laquelle il tape sur le charleston), il chante, joue du trombone, et tape sur une percu de temps en temps avec la main droite (en plus d'envoyer les quelques samples) ! Bon, c'est vrai qu'il ne fait pas preuve d'une extrême virtuosité dans chacun des instruments (même si il fait un peu exprès de se rendre plus mauvais qu'il ne l'est en réalité, cf. son travail avec Kabu Ki Buddah), mais quand même, ça mérite d'être souligné ! Au menu de ce gig, des compositions personnelles assez marrantes, aussi bien au niveau de la musique que des paroles, ainsi que de nombreuses reprises : I Will Survive bien sûr, mais aussi une reprise de Back In Black (ACDC), de Killing In The Name Of (Rage Against The Machine) et même de Beyoncé ! Nous avons également le droit à une version revisité de Je Suis Une Bande De Jeunes de Renaud ("avant qu'il boive trop", dixit l'artiste) : "Je Suis Un One-Man-Band", où les paroles sont entièrement retravaillées : tout bonnement excellent !
En bref, une très bonne soirée, avec un premier concert qui colle bien la patate, et un deuxième où la qualité musicale et technique est remplacée par une bonne dose de fun !

Line-Up (Pneu) :
guitare, samples
batterie

Line-Up (Pedro De La Hoya) :
Pedro De La Hoya : chant, guitare, batterie, trombone, percussions, samples





Autres concerts chroniqués :
Deep Purple - Zénith d'Orléans
Eths + Ed-Äke - Chato'do
Fragile + Edible Woman - Chato'do
Mademoiselle K - Chato'do
Sire K - Truc Festif

Live : Skipi + Sulfites - Chato'do (Blois 41, 2008)

Une fois de plus, je me rends au Chato'do pour voir Skipi, un groupe de punk blésois. Si le concert se déroule dans le club, il y a tout de même plus de monde que d'habitude...
La soirée commence par le set de Sulfites, un groupe de classic rock du coin un peu ringard (surtout le son de claviers), et un peu vieillot... Le chant était d'ailleurs un peu surmixé... Bref, pas terrible (surtout qu'un mec un peu éméché et carrément lourd, dans le public, finissait de rendre le concert un peu naze)...
Bref, c'est pas grave, on n'est pas venu pour ça... Skipi déboule sur scène et nous file quelques décharges de punk'n'roll bien senties. Au début, le jeune public (complètement acquis à la cause du groupe) ne bougeait pas trop, mais bon, en fonçant là-dedans avec quelques potes, la sauce à rapidement pris... La musique en elle-même n'est pas d'une originalité débordante, mais ça suffit largement pour s'éclater comme un dératé... C'est également dommage que quelques types complètement torchés (des vieux surtout) viennent un peu gâcher la fête, enfin bon, une petite poussette vers la scène pour les culbuter sur les retours et on n'en entend plus parler !
Après un concert très éprouvant, je me dirige directement vers la sortie, en effet, pas de stand merchandising... Bon, les groupes n'ont pas sorti de disques mais un petit badge, ça aurait été sympa... Pas grave, c'était une soirée super sympa, avec une première partie un peu moyenne et des fauteurs de trouble un peu chiants, mais à part ça, tout était parfait !

Line-up (Sulfites) :
chant
guitare
basse
batterie
claviers

Line-up (Skipi) :
Skipi : chant
Phil : guitare
Lulu : basse
Eric : batterie
Joce : choeurs




Autres concerts chroniqués :
Deep Purple - Zénith d'Orléans
Eths + Ed-Äke - Chato'do
Fragile + Edible Woman - Chato'do
Mademoiselle K - Chato'do
Pedro De La Hoya + Pneu
Sire K - Truc Festif

Groupe : Fanatical

Fanatical est au départ un artiste, Marc A. Pullen, seul, jouant des compositions personnelles (instrumentales ou non). L'homme ne se produit pas sur scène et se contente de sortir de la musique, à un rythme très soutenu... Il a ainsi mis en ligne 31 albums depuis 1999 dont 12 rien qu'en 2006 ! Certes, la durée de ces albums n'est jamais très longue, et parfois très courte, mais tout de même, ça reste à souligner...
Il s'est fait un peu connaître notamment parce que certains de ses albums ont été utilisés dans des jeux vidéos gratuitement téléchargeables sur internet. Son tout premier album d'abord, Fragging Fanatical (1999), a servi de bande son à une conversion de Doom 2 (QDOOM) faite par Pullen lui-même. Son second album, Delicate Balance (2000), était au départ fait pour HacX de Banjo Software, mais le jeu n'a finalement pas vu le jour. Un peu plus tard, The Fall Of A King (2002) était à l'origine prévu pour une conversion de Doom 2, mais a finalement pris une autre direction (la suite de ce concept est d'ailleurs The Next Ruler (2003)). En 2004, l'album Cube sert de bande son à... Cube, autre FPS gratuit. On trouve dans 7 Bad Days (2005) quelques morceaux également prévus pour des projets de jeux, probablement disparus. Plus tard, il est contacté par les développeurs du FPS gratuit Sauerbraten (en fait une sorte de Cube 2) pour faire la bande son de leur jeu, l'album Two Minutes Warning (2006), Sauer Anger (2006) et Panexypnos Dimiourgia (2007) en sont le résultat. Phobia (2006) est également issu de la bande son d'une conversion de Doom : Phobia. Foreverhood (2006) a également été créé pour un jeu gratuit nommé, vous l'aurez deviné, Foreverhood. Une autre conversion de Doom, RTC-3057, utilise l'album éponyme mis en ligne en 2006. Tidbits (2006) a également été utilisé pour quelques maps de Cube et de Doom, pour des transitions ou d'autres choses comme ça...
Bref, un bon CV... Mais le mieux dans tout ça, c'est que toutes ses compositions sont gratuitement téléchargeables sur le site lastfm.fr (allez sur la pagne d'un album, puis allez tout à droite dans la playlist et cliquez sur "gratuit"). La qualité des compositions est très bonne, le son un peu hermétique mais quand on aime bien ce style, pas de problèmes, par contre, cela peut être un peu soûlant à la longue, surtout pour ceux qui ont besoin de paroles dans des morceaux pour vraiment apprécier une musique...
Voilà donc une initiative très louable, on souhaite donc bon courage à notre artiste pour la suite !

Discographie :
1999 Fragging Fanatical
2000 Delicate Balance
2000 Doom TC Music
2001 Catherine
2001 Limits
2002 Inner Realm
2002 The Fall Of A King
2003 Distraction
2003 One Voice
2003 Raretracks
2003 The Next Ruler
2004 Cube
2005 Thick
2005 Complexities
2005 7 Bad Days
2005 Doleo
2006 Random Thoughts
2006 Two Minutes Warnind
2006 Sleep Apnea
2006 Phobia
2006 Lost In This World
2006 Streams Of Consciousness
2006 Raretracks 2
2006 Sauer Anger
2006 Foreverhood
2006 Tidbits
2006 Unbound
2006 RTC-3057
2007 Panexypnos Dimiourgia
2007 Cogniziant Dreaming
2008 Spontaneous Failure

Site internet :
http://www.fanaticalproductions.net

jeudi 8 mai 2008

Vidéo : Gamma Ray s'inspire...

Voilà une petite vidéo qui compare certains morceaux de Gamma Ray (en particulier de leur dernier album Land Of The Free 2) avec d'autres morceaux d'Iron Maiden, d'Helloween et de Black Sabbath.
Toutefois, petit bémol, le parallèle Temple/Sabbath Bloody Sabbath n'est pas très pertinent, parce que le morceau de Gamma Ray y ressemble vraiment trop, je pense que Kai Hansen (le leader de Gamma Ray) a fait ici un hommage à Black Sabbath, parce que dans le cas contraire...
Pour les parallèles Helloween/Gamma Ray, il semble logique qu'il y ait quelques ressemblances entre certains morceaux puisque Kai Hansen a été leader d'Helloween avant d'être celui de Gamma Ray, certaines choses ont pu lui revenir naturellement. Cependant, dans certains cas, on peut quand même se poser la question si le réutilisage n'était pas intentionné...


mercredi 30 avril 2008

CD live : ACDC - Live (version 1 CD, 1992)

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Line-Up :
Brian Johnson : chant
Angus Young : guitare lead
Malcolm Young : guitare rythmique
Cliff Williams : basse
Chris Slade : batterie

Tracklisting (71 min)
01 Thunderstruck
02 Shoot To Thrill
03 Back In Black
04 Who Made Who
05 Heatseeker
06 The Jack
07 Moneytalks
08 Hells Bells
09 Dirty Deeds Done Dirt Cheap
10 Whole Lotta Rosie
11 You Shook Me All Night Long
12 Highway To Hell
13 T.N.T.
14 For Those About To Rock (We Salute You)



Ce mois-ci, c'est du live, pour changer un peu, mais pas n'importe quel live ! LE Live d'ACDC, sorti en 1992 ! Bon, c'est vrai, c'est la version originale, en 1 CD, et pas celle de 2 CD sortie 2 mois plus tard mais quand même ! C'est quelque chose !
Tout d'abord, il faut savoir que ni l'une ni l'autre de ces versions sont un concert complet, c'est juste une compilation de titres joués pendants divers concerts sur la tournée 91-92, ce qui casse un peu l'unité du truc (la version DVD, elle, reprend le show des Monsters Of Rock 91 en entier). Ainsi, même si le live sort de la tournée The Razor's Edge, on en a que deux titres (5 sur la version 2 CD, qui se rapproche donc plus de la "vraie" set-list), cette version 1 CD est donc un best-of de best-of, mais avec des titres joués en live, ce qui est toujours plus intéressant. Le son est à la hauteur, on entend bien le public et tous les instruments, rien à dire là-dessus...
La set-list est assez déséquilibrée, mais malgré tout plutôt pas mal. Ainsi, les moyens Flick Of The Switch et Fly On The Wall sont passés à la trappe, ce qui n'est pas une grande perte, c'est plus dommage, par contre, que Powerage subisse le même sort. Il est également dommage que les quatre premiers albums du groupe (High Voltage, TNT, Dirdy Deeds Done Dirt Cheap, Let There Be Rock) soient aussi délaissés (quatre titres en tout), mais aussi, plus étonnant, Highway To Hell, qui n'est représenté que par son inévitable morceau-titre... For Those About To Rock (We Salute You) et Blow Up Your Video sont aussi représentés par un seul morceau et The Razor's Edge par deux, ce qui semble plus logique. Mais, où est passé le reste de la set-list ? Dans Back In Black pardi ! Pas moins de quatre extraits en seront joués. C'est certes un excellent album, mais quand on voit ce qui a été laissé aux autres, c'est un peu surprenant. On l'a compris, la set-list est surtout axée sur la période Brian Johnson (seulement 5 titres de la période Bon Scott), m'enfin, si ACDC devait jouer tout ses bons morceaux en live... Alors ne faisons pas la fine bouche et dégustons ce live comme il se doit.
Les musiciens sont excellents, ya pas à dire... Même si Angus part parfois dans des impros un peu foireuses, les interprétations tiennent parfaitement la route (en témoigne cet version géniale d'Highway To Hell). L'album est accompagné, non pas d'un livret, mais d'une sorte de mini-poster, représentant la scène avec l'immense poupée gonflable (pendant Whole Lotta Rosie) d'un côté puis le track-listing, la cover, les crédits, de multiples objets merchandising de l'autre... Bref, suffisant.
Un excellent album live, avec un bon son, une bonne set-list et de bonnes interprétations, c'est juste un peu dommage que ce ne soit pas un seul concert. Enfin bref, à acquérir pour tous les fans du groupe (qui l'ont déjà de toutes façons), mais pour les écouteurs occasionnels, prenez la version 2 CD...
NOTE : 3,5/5



Albums studio :
Gojira - From Mars To Sirius (9/10)
Guns N'Roses - Use Your Illusion I (8,5/10)
Oasis - Be Here Now (8/10)
Porcupine Tree (9/10)
CD/DVD live :
Ozzy Osbourne - Live At Budokan (DVD) (4/5)

mardi 29 avril 2008

Live : Fragile (Plus Fragile Encore, 2003) + Edible Woman (The Scum Album, 2007) - Chato'do (Blois 41, 2008)

Je retourne au Chato'do en ce beau samedi de printemps pour cette soirée "post-rock". Le concert de ce soir se fera en configuration "club", c'est à dire dans le bar situé avant la grande salle... La suite leur aura donné raison puisqu'une trentaine de personnes sera présente ce soir.
Le concert commence à 21h30, soit une heure en retard, mais bon, c'est pas grave... La soirée commence donc avec le groupe italien Edible Woman, le son est aussi excellent que d'habitude, sauf que le clavier est peut-être un peu trop aigu par moments... Ce groupe est déjà assez original puisqu'il ne comporte pas de guitares, on assiste donc parfois à des "riffs de basse" bien entraînants. Le clavier apporte un son sympa, le batteur est excellent et la voix du chanteur se même bien dans l'ensemble. Pour ne rien gâcher, le groupe communique avec le public (le bassiste parle très bien français), fait des vannes et s'éclate bien sur scène, malgré sa petitesse (de la scène)... Le lightshow est lui aussi très honorable, compte-tenu des possibilité de la "salle"... Bref, on ne voit pas le temps passer et le groupe doit déjà quitter la salle, pour laisser la place à la "tête d'affiche", le groupe bordelais Fragile...
Le groupe entre sur scène un peu plus tard, et donnera lui aussi un concert assez court... Par contre, ils seront moins "déchaînés" que les italiens, ce qui est normal, compte-tenu de leur musique et leurs paroles plus mélancoliques. Justement, sur ce point, il est dommage que le chant soit un peu en retrait dans le mix, au vu de l'importance des paroles... Enfin bref, c'est vraiment pour chipoter, surtout que le groupe délivrera un excellent concert. Leur claviériste/batteur/chanteur/compositeur/parolier est vraiment très bon, leur musique passe de la puissance à la douceur, de la rapidité à la lenteur, tout cela dans un mouvement global cohérent. De très bonnes lignes de basse (5 cordes) et d'excellents guitaristes (yen a même un qu'a la guitare d'Angus Young ! AAAAAH !), tous les musiciens sont capables d'improvisations grandioses ! Moment assez marrant du concert, quand le chanteur, derrière sa batterie, pose les paroles de The Wall de Pink Floyd sur sa musique, qui n'a pourtant rien à voir, et ça se colle parfaitement dessus !

Bref, encore un super concert, l'ambiance intimiste y étant pour beaucoup, j'espère qu'ils repasseront !

Line-Up (Edible Woman) :
chant
basse
batterie
claviers

Line-Up (Fragile) :
D. Dupuy : chant+batterie+claviers
JR. Muller : guitare
T. Laborde : guitare
A. Danède : basse



Autres concerts chroniqués :
Deep Purple - Zénith d'Orléans
Eths + Ed-Äke - Chato'do
Mademoiselle K - Chato'do
Sire K - Truc Festif

jeudi 17 avril 2008

Site ouaibe : Paiste

Aujourd'hui, je me sens un peu d'humeur feignasse, alors je vais vous parler du site web de Paiste qu'il-est-trop-cool-et-qu'il-a-trop-la-classe...
www.paiste.com
Déjà, un bon point pour le nom de domaine :D !
Deuxième bon point, l'interface est classe, sobre, nickel. La première page fout un coup de projecteur sur une cymbale et un artiste, en plus de "raccourcis" vers divers endroits du site comme les nouveautés etc... Rien de bien extraordinaire (mais rien de mauvais non plus) de ce côté là ! Pour l'instant, c'est parfait...
Attaquons-nous maintenant au contenu du site... Commençons par l'essentiel, les produits ! Absolument toute leur gamme de produits est représentée ici. Il y a bien-sûr les cymbales, les cymbales à main, les gongs, mais aussi les "produits dérivés" comme les nettoyants à cymbales, les housses à cymbales et à baguettes, les fringues (hébergées sur un autre site : http://www.grooveandwear.com...
Pour les cymbales, on peut même écouter des samples audios, ce qui se fait souvent sur les sites de cymbales, mais là, on peut en écouter plusieurs ! Un coup sur le bord, un coup sur le corps, un coup sur le cloche, une petite démo de quelques secondes... Et ça pour chaque modèle de cymbale, chaque type de cymbale, et chaque taille de cymbale (pour certaines le sample n'est pas encore fait, vous pouvez également les entendre ici) ! On a également une photo de la cymbale, on peut même zoomer dessus pour regarder comment qu'elle est belle ! Si ça c'est pas la classe ! Bien sûr, chaque type de cymbale a son petit descriptif, assez fidèle bien qu'un peu pompeux, un peu comme sur catalogue. C'est ça d'ailleurs l'art de faire de la pub pour des cymbales, c'est de faire croire que les bas de gamme ont un son chaud, cristallin... Et que celles d'au-dessus ont un son encore plus chaud et cristallin... Sans avoir l'air ridicule. Enfin bref, je divague. On peut également ajouter toutes les cymbales de toutes tailles dans une "soundroom" où vous pourrez écouter et comparer tous vos choix... Dernière possibilité bien pratique, vous pouvez vous fabriquer un catalogue personnalisé, où vous choisissez quelle cymbale vous voulez et tout et tout et ça vous affiche quelques secondes plus tard un beau PDF avec tout ce que vous avez demandé... Malheureusement, pour tous les produits, impossible d'avoir les prix, pour ça, il faut commander un catalogue, un vrai, qui arrivera dans ta boîte aux lettres... Impossible également de commander sur le site, dommage. En plus, tout les petites fonctions (soundroom, samples et catalogue PDF) ne sont disponibles que pour les cymbales ! Pour les cymbales à main, les gongs et les trucs un peu chelous, niet (enfin si, le zoom et la description...). Enfin bon, rien de très grave, on est surtout là pour les cymbales nous ! Pas pour jouer à la fanfare où à la Boule dans Fort Boyard ! Non mais ! Enfin quand même, pour les prix c'est casse-couille... Pour se faire pardonner, toutes les nouveautés (nouveaux modèles, nouveaux types ou nouvelles dimensions) sont sur une seule et même page, c'est plus pratique que de se serrer toute l'arborescence du site (même si elle est très bien foutue, de quoi vous vous plaignez ?!).
Bon, cessons de parler des produits, parlons des artistes. Premier constat : y'en a plein, et pas des moindres. Deuxième constat, certains sont juste cités (avec leurs groupes et des liens vers leurs sites respectifs), certains ont droit à des photos, un lien vers leur site, une biographie, leur set de batterie (avec lien vers les cymbales en question lorsque ce ne sont pas des finitions spéciales), une vidéo (ou/et), bref, c'est assez inégal mais en fonction de la popularité du bonhomme, c'est très bien fait... Il y a également un outil de recherche vraiment bien foutu où on peut rechercher et lister les batteurs par leur prénom, leur nom ou même le nom d'un groupe... On trouve également des news sur les artistes en question, bref, un tout bon !
Dans les "bonus", on trouve également l'histoire de Paiste, sa "philosophie", le développement du son, les services apportés aux artistes sponsorisés, les innovations de la marque à travers l'histoire, comment qu'on fait les cymbales, quelques compositions des alliages qui ont permis de fabriquer les cymbales... On nous sert également des remarques générales sur les cymbales, de quelles parties c'est constitué, comment le son se propage, comment les cymbales sont classées, sélectionnées, testées, comment on la monte, comment on s'en sert, comment on en prend soin. C'est assez complet, mais c'est tout en anglais... On nous donne aussi des conseils pour faire son propre set de cymbales, par rapport à notre niveau, au style qu'on veut jouer (par contre, ici, pas de liens direct vers les cymbales)...
Pour finir, on nous sert les conditions de garantie, de sponsoring, la location des magasins, l'abonnement à la newsletter...

En bref, un super site, super bien foutu, super bien réussi niveau design, super super (grave). Quelques petits défauts, quelques bugs, rien de grave, à part ce PUTAIN DE NON-AFFICHAGE DES PRIX ! ON EST OBLIGÉ DE SURFER AVEC UN CATALOGUE À CÔTÉ C'EST QUOI CE BOrdel.. Hum hum, merci de votre attention...

www.paiste.com

lundi 7 avril 2008

Groupe : Massacration (Brésil, 2002-...)

Massacration est un groupe de heavy metal brésilien humoristique. Le groupe fut créé dans un spectacle parmi d'autres faux groupes. Cependant, Massacration, devant le grand succès qu'il connut, devint un vrai groupe, et voilà...
Leur comique repose surtout sur le porto-anglais utilisé dans les morceaux (suffixes anglais ajoutés à des mots en portugais avec une syntaxe incorrectes). Ils se moquent de ce fait des groupes brésiliens qui chantent en anglais sans comprendre rééllement ce qu'ils racontent... Ils jouent également sur l'aspect ridicule du metal, en prenant des poses et en s'habillant de manière ridicule...
Les groupes principalement parodiés sont surtout Manowar et Judas Priest, représentatifs de la pseudo-"culture" heavy metal avec cuir, clous et tout le bazar...


Je vous renvoie à Wikipédia pour la (fausse) biographie du groupe :

"Le groupe fut fondé lorsqu'un jeune délinquant appelé John Hammet fut envoyé pour la sixième fois dans une maison de correction. Le seul loisir de Hammet était alors la guitare, ce qui attira l'attention de David Sutter, enfermé pour trafic de cailles. Ils devinrent alors très bons amis. Après leur libération, ils rencontrèrent Donald Polai et formèrent un groupe appelé "Death Mania". Malheureusement, ce groupe ne dura que quelques minutes après leur premier concert lorsque Polai, influencé par le nom du groupe, se suicida.
Hammet et Sutter, alors employés dans un restaurant de pâtes appelé "Massas Crezio", décidèrent, pour retrouver une carrière musicale, de publier une annonce dans un journal local pour recruter un batteur, un guitariste et un bassiste. Les trois heureux élus se nomment respectivement Jimmy "The Hammer" Lombardo, Rick Banday et Klaus Bisonnette. Le groupe fut nommé Massascrezio, en hommage au restaurant où travaillaient Hammet et Sutter. Puis, ce nom fut plus tard modifié à plusieurs reprises : Massacrezio, Massacretion, et enfin Massacration.
Depuis lors, le groupe a six fois été disque de Platine avec leur hit "Metal Milk Shake" qui s'est vendu à 12 milliards d'exemplaires. Les membres ont été après cela honorés du Prix Nobel de la musique."

Toujours selon Wikipédia, le succès que le groupe connut l'entraînera à composer de nouveaux morceaux après Metal Milk Shake, comme Metal Massacre Attack puis Metal Bucetation. Puis, le succès étant toujours au rendez-vous, ils sortent leur premier album en 2005 : Gates Of Metal Fried Chicken Of Death et ont fait de Metal Is The Law leur principal hit. Ensuite, ils ne purent éviter l'inévitable, il fallait se produire en live, jusqu'à présent, ils se sont produits aux festivals Abril Pro Rock et Brasil Metal Union.


Massacration - Metal Is The Law


Massacration - Evil Papagali


Massacration - Metal Massacre Attack


Massacration - Metal Milkshake


Massacration - Cereal Metal


Massacration - Metal Bucetation


Line-Up :
Detonator : chant
Blondie Hammet : guitare solo
Headmaster : guitare rythmique
Metal Avenger : basse
Jimmy "The Hammer" : batterie

Discographie :
2005 : Gates Of Metal Fried Chicken Of Death

jeudi 3 avril 2008

Vidéo : Iron Maiden et le playback...

Iron Maiden est un groupe qui a toujours détesté jouer en playback... Ils avaient même, à une époque, imposé, lors de leur passage à Top Of The Pops, de jouer en live.
Ici, sur cette émission allemande, ils ont accepté de jouer en playback. Mais, car il y a un mais...

lundi 24 mars 2008

Studio : Gojira - From Mars To Sirius (2005)

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From Mars To Sirius est le troisième album des landais Gojira. Les précédents (Terra Incognita en 2000 et The Link en 2003) étaient déjà impressionnants, mais celui-là ! Woah ! Une vrai claque, un superbe exemple de death profond et intelligent, aussi bien au niveau de la musique que des paroles. La réalisation est superbe, bref, c'est à ce demander pourquoi Gojira est aussi peu recouvert médiatiquement, tant la qualité de sa musique est immense...



Line-Up :
Joe Duplantier - chant, guitare
Christian Andreu - guitare
Jean-Michel Labadie - basse
Mario Duplantier - batterie

Tracklisting (67 min) :
01 Ocean Planet (5:33)
02 Backbone (4:18)
03 From The Sky (5:48)
04 Unicorn (2:09)
05 Where Dragons Dwell (6:54)
06 The Heaviest Matter Of The Universe (3:58)
07 Flying Whales (7:45)
08 In The Wilderness (7:47)
09 World To Come (6:53)
10 From Mars (2:25)
11 To Sirius (5:38)
12 Global Warming (7:51)





01 Ocean Planet (Gojira)

Dès le début, on se rend compte que Gojira n'est pas là pour rigoler, le riff est d'emblée ultra-puissant et déchire tout sur son passage. Les couplets deux et trois sont séparés par un pont de 30 secondes. A la fin de ce couplet (3:00), le thème change légèrement pour la quatrième strophe. Environ une minute plus tard, le thème change de nouveau pour le cinquième et dernier couplet, qui durera plus longtemps que les autres, puis, le morceau se termine, au bout de 5:30 assez éprouvantes pour un début d'album.
Les paroles... C'est du Gojira, ça reste super abstrait et c'est tant mieux. Je pense que ça parle d'écologie, que notre petite planète bleue (Ocean Planet) elle est en train de se faire défoncer par nous et que c'est pas cool.
Un excellent morceau, bien puissant, varié et tout. Ça serait encore mieux avec une partie instrumentale ou un solo mais bon...


Gojira - Ocean Planet



02 Backbone (Gojira)

Là aussi on ne rigole pas ! Le morceau est plus court et plus direct que le précédent. L'intro et les deux premiers couplets sont envoyés en une minute, avant de laisser place à une partie instrumentale et à un léger changement de thème... Une vraie partie instrumentale quoi ! Pas un simple pont comme dans le morceau précédent. Une minute et trente secondes plus tard, le troisième couplet entre en jeu, est torché en trente secondes et laisse place à une seconde partie instrumentale différente de la première et qui finit le morceau...
Les paroles semblent parler d'un homme qui se dresse contre des choses comme la peur ou la folie (Don't bow down / Before the walls / Of fear and madness//Ne t'incline pas / Devant les murs / De la peur et de la folie). Le symbole de ce redressement est la colonne vertébrale (Backbone).
Un morceau super cool, plus direct et plus court que le précédent, mais avec de vraies parties instrumentales....


Gojira - Backbone



03 From The Sky (Gojira)

Intro d'une trentaine de secondes qui débouche sur un riff une nouvelle fois pachydermique. Les deux premiers couplets s'enchaînent et débouchent sur un changement de thème assez surprenant qui dure pendant un couplet, puis le riff de base reprend son attaque pour un quatrième et long couplet qui débouche lui aussi sur un nouveau changement de thème, plus calme... Un crescendo de basse amène la partie instrumentale avec une fois de plus un nouveau thème qui finit le morceau.
Les paroles parlent d'abord de la création du monde, puis des questions des hommes à ce sujet, qui cherchent une explication venue du ciel (From The Sky). Le protagoniste finit par trouver une pierre mystérieuse qui semble lui donner des pouvoirs... On peut penser à la "pierre philosophale" ou quelque chose comme ça...
Un morceau excellent, très varié, avec une très bonne partie instrumentale et des paroles un peu plus compréhensibles que les morceaux précédents ^^.


Gojira - From The Sky



04 Unicorn (Gojira)

Voici l'instrumental de cet album. Il est vraiment super zen et se déroule sur deux minutes selon le même thème. On peut entendre, pendant le morceau, des "cris" de baleine en arrière plan.
En conclusion : un superbe instrumental qui fait figure de pause bienvenue dans ce disque violent et lourd.


05 Where Dragons Dwell (Gojira)

Un morceau qui ne perd pas son temps pour nous prendre à la gorge immédiatement après sont départ ! Le riff principal ne démarre vraiment qu'après une longue intro d'une minute. Les deux premiers couplets sont déjà séparés par un pont de quarante-cinq secondes, presque un vrai instrumental. Cinq couplets plus loin (il est vrai qu'ils sont, au début du morceau, très courts), la musique s'arrête pour repartir quelques secondes après et amener un nouveau thème, sur lequel sera déclamé le sixième et dernier couplet qui finit en décrescendo (d'ailleurs, on n'entend pas les deux derniers vers).
Les paroles parlent de... Dragons ! Ouais ! En fait, c'est ici aussi assez obscur... Les dragons sont sensés être dans nos cœurs, le narrateur creuse vers ce dragon, mais il est en même temps à l'extérieur de nous... Bref, c'est assez compliqué.
Un très bon morceau, bien lourd et bien sombre comme on les aime. Peut-être pas assez varié et un peu difficile d'accès mais après plusieurs écoutes, c'est parfait !


Gojira - Where Dragons Dwell



06 The Heaviest Matter Of The Universe (Gojira)

Une intro d'une trentaine de seconde lance le morceau. Le premier couplet part sur un rythme rapide et qui donne envie de headbanguer comme un dingue. Une partie instrumentale (avec quelques paroles isolés tout de même) suit cette première strophe, avec de multiples changements de thèmes. Une minute plus tard, le deuxième couplet commence, sur un thème plus brutal que le précédent. Puis, le troisième et le quatrième couplet sont déclamés en chant clair, ce qui rafraîchit un peu ce morceau très dense (il mérite bien son nom...).
Par contre, les paroles sont complètement imbuvables. C'est juste incompréhensible... On passe constamment du coq à l'âne et finalement, on a bien du mal à comprendre quelque chose. Mais bon, la complexité de ces paroles fait qu'elles sont finalement très bonnes ^^.
Un morceau une nouvelle fois très dense et très lourd. Phénomène de densité amplifié par le fait que ce soit un morceau plutôt court comparé au reste de l'album (moins de quatre minutes)...


Gojira - The Heaviest Matter Of The Universe



07 Flying Whales (Gojira)

Morceau qui commence très doucement, accompagné (logiquement) de chants de baleines. Ce premier thème, uniquement instrumental, se prolongera assez longtemps (2min30) avant de laisser la place à un riff dévastateur, un peu plus léger que sur le reste de l'album. Le premier couplet est ainsi déclamé sur ce fond sonore et est séparé du deuxième couplet par un pont très court (mais avec du chant quand même) et très lourd. Le second couplet reprend sur le même schéma que le premier, puis, on reprend le thème du pont, mais cette fois pour en faire une strophe à part entière. Tout cela débouche sur une partie plus aérienne et plus posée, sur laquelle sera placée le quatrième couplet. Puis, on repart sur un thème plus bourrin avec le cinquième couplet. Mais après ça, le rythme se calme une nouvelle fois pour un pont d'une quarantaine de secondes, qui amène le morceau sur un nouveau thème où est posé quelques paroles. Et enfin, pour finir le morceau, on retrouve l'air et les paroles du début du troisième couplet.
Les paroles sont cette fois assez explicites, elles parlent bien entendu de baleines volantes (Flying Whales) qui auraient réussi à s'échapper d'une sorte d'apocalypse (Waters of chaos / Have invaded all space//Les eaux du chaos / Ont envahi tout l'espace). Les baleines constituent un peu une nouvelle race supérieure.
Un morceau extraordinaire, probablement le meilleur de l'album, aussi bien sur le plan musical (très varié, vraiment excellent) que sur le plan des paroles (sublimes). J'ai également vu une remarque très pertinente sur le site de la coccinelle qui disait que les baleines volantes étaient peut-être une métaphore de la musique de Gojira, à la fois puissante et aérienne. A méditer.


Gojira - Flying Whales



08 In The Wilderness (Gojira)

Morceau qui démarre d'emblée sur un ton assez brutal. Deux couplets plus tard, un pont/couplet nous amène à un refrain (fait assez rare dans cet album pour être signalé), puis, on repart pour un nouveau couplet, avant de renchaîner sur le pont puis refrain. A 3:00, pont de trente secondes pour introduire un nouveau thème un peu moins bourrin et sur lequel est posé un couplet avant de partir sur une partie instrumentale vers 4:40 qui va (à peu de choses près) tourner en boucle en décrescendo (sur la fin) jusqu'au terme du morceau...
Les paroles parlent de la déforestation. Il faut que les hommes arrêtent de couper les arbres et qu'ils apprennent d'eux pour construire l'avenir (Living respectful / Low your axe / And learn from the trees//Vis respectueusement / Baisse ta hache / Et apprends des arbres).
Un bon morceau, peut-être un peu en deçà des autres de l'album sur le plan musical. Pas assez varié et trop répétitif sur la fin (on aurait pu l'amputer d'une minute...).


Gojira - In The Wilderness



09 World To Come (Gojira)

Morceau qui commence très calmement, au début, on a du mal à croire qu'il s'agisse bien de Gojira... Sur les trois premiers couplets, le chant guttural est alterné avec le chant clair (trafiqué), pendant ce temps, le ton se durcit, petit à petit... Vers 4:00, changement de thème, la musique devient plus brutale, les quatre derniers couplets sont posés dessus, puis le morceau se finit, doucement (si on peut dire)...
Au début, le narrateur se croit dans un autre monde, mais il s'agissait en fait d'un rêve sur un monde futur (World To Come) possible, mais il faut que l'homme agisse et prenne conscience de ses responsabilités pour que ce monde soit possible.
Un bon morceau, en deux parties, meilleur que le précédent mais tout de même un peu en deçà du reste de l'album. Il manque juste une bonne partie instrumentale, je pense.


Gojira - World To Come



10 From Mars (Gojira)

Morceau qui fait, un peu comme Unicorn, figure de pause bienvenue dans cet album pour le moins chargé. Les trois couplets sont chuchotés et la musique est très douce...
Les paroles parlent de quelqu'un qui quitte Mars (Took off from the red place//Décollant de l'endroit rouge) et qui va se rendre quelque part, guidé par l'amour (the force of love / Will tell me now to go//la force de l'amour / Va me dire où aller maintenant).
Morceau très court, pause nécessaire, simple introduction et presque indissociable de sa suite...


11 To Sirius (Gojira)

Le morceau s'enchaîne parfaitement avec le précédent, bien qu'il soit beaucoup plus brutal. Les deux premiers couplets sont envoyé d'emblée. Puis, changement de thème pour le troisième couplet, suivi également d'un changement de thème, plus brutal, et sur lequel sera hurlé les quatre derniers couplets. Puis le deuxième thème reprendra pour un dernier couplet plus éclaté, et qui finira le morceau en décrescendo.
Les paroles sont la suite du morceau précédent, bien que plus obscures. Notre protagoniste a maintenant réussi à s'extirper du système solaire (Now from a solar system / To another I fly//Maintenant d'un système stellaire / A un autre je vole), va vers Sirius trouver des vieux amis (I come to Sirius C / To learn from you friends of old//Je viens de Sirius C / Pour apprendre de vous amis de la vieille époque), qu'on apprend plus tard être des Léviathans : des dauphins volants (Dolphins from upper space / Dauphins de l'hyper-espace), peut-être à mettre en relation avec les baleines volantes de Flying Whales.
Un superbe morceau, varié, avec des super paroles bien qu'un peu étrange au milieu du morceau.


Gojira - To Sirius



12 Global Warming (Gojira)

Morceau bien plus mélodique que le reste de l'album, presque entraînant ! Le premier (et long) premier couplet place le chant en arrière par rapport à la musique (chant clair, trafiqué, riff mis en avant), à la fin de la strophe, un autre thème amène le couplet suivant, avant de repartir sur le thème du début, avec le même type de chant. Puis, quatrième et dernier couplet sur le même thème que celui de la deuxième strophe. Pour terminer le morceau, le thème principal reprend ses droits et tourne en boucle avec la même phrase répétée en arrière-plan... Puis, petite outro sur le même air que l'intro...
Les paroles parlent du réchauffement climatique (Global Warming). Il y a très longtemps, des êtres venus de l'espace ont apporté la vie sur notre planète (Four hundred thousand years ago / They came from outer space / And gave us life here//Il y a quatre-cent mille ans / Ils sont venus de l'hyper-espace / Nous donner la vie ici), peut-être s'agit-il des baleines volantes de Flying Whales ou des Léviathans de To Sirius. Le protagoniste se sent à part des autres hommes (I fell like I'm not / From the humankind down there//Je me sens comme si je n'était pas / Du genre humain ici bas) car il ressent et se préoccupe des problèmes que rencontre la planète (I feel like glaciers are my eyes / And mountains are my head / My heart is ocean//Je me sens comme si les glaciers étaient mes yeux / Et les montagnes ma tête / Mon cœur est océan), et c'est l'enfant qu'il porte qui lui donne envie de se battre pour la sauvegarde de la planète. Le morceau finit sur une petite note d'espoir : I had this dream, our planet surviving / [...] The fates all the countries / They're all rebuinding at the same time /[...] We could evolve and get older / We will see our children growing//J'ai ce rêve, notre planète survivant / [...] tous les destins de tous les pays / Ils se reconstruisent tous en même temps / [...] Nous pouvons évoluer et devenir plus sages / Nous verrons nos enfants grandir.
Très bon morceau, surtout au niveau des textes. La musique est peut-être un peu trop répétitive, surtout vers la fin, ou une minute de moins aurait été judicieux...


Gojira - Global Warming







Bon, comme vous avez dû le remarquer, j'ai adoré cet album. Aucun morceau ne se détache réellement des autres tant il forme un tout, mais un tout excellent ! En détaillant, on peut néanmoins détacher Flying Whales et To Sirius (bien évidemment accompagné de From Mars), qui sont de véritables chefs d'œuvres. Puis, des morceaux comme Unicorn et From Mars constituent en quelque sorte des pauses dans cet album très dense et très lourd. Ocean Planet, Backbone et From The Sky sont tous trois d'excellents morceaux qui constituent une excellente base pour l'album. On peut aussi noter World To Come, qui, bien qu'il se détache un peu du reste de par sa première moitié, reste un peu moins bon que le reste de l'album. On trouve également de plus ou moins bons morceaux, mais qui disparaissent un peu dans la masse exceptionnelle des autres morceaux (Where Dragons Dwell, The Heaviest Matter Of The Universe et In The Wilderness)... Les paroles sont également sublimes, dans tous les cas, bien qu'un peu obscures parfois, mais c'est tant mieux !
En bref, un excellent album, bien lourd et aérien à la fois, avec de sublimes textes et un artwork magnifique !
NOTE : 9/10


samedi 15 mars 2008

Site ouaibe : bien plus que des stars... Désastres !

C'est sur ce sublime jeu de mots que j'ouvre ce billet sur ce super site qui répertorie bon nombre de boulettes, morceaux pourraves et plantages...
On peut également proposer nos trouvailles au webmaster par mail ou par le forum...
En bonus, l'inutile possibilité de voter pour ses préférés...
Site : http://desastres.free.fr/index.php
Forum : http://desastres.cultureforum.net/
Oui je sais, je suis une feignasse immonde et ça n'a rien à voir avec le metal mais c'est comme ça...

jeudi 13 mars 2008

Vidéo : 2 vidéos pour 9 batteurs

Bonjour ! Aujourd'hui, je vais arrêter de faire mon gros radin et je vais vous présenter 2 vidéos d'un coup ! La chance !
Commençons par 3 batteurs "de la vieille école", Vinnie Colaiuta, Dave Weckl et Steeve Gadd, par exemple...





Bon, voilà, ça c'est fait... Mais, attendez, si cette vidéo comporte 3 batteurs, cela veut dire que l'autre en a 6 !? Wow ! Impressive ! Il s'agit en effet de 6 batteurs suédois, qui ne battent pas dans de grandes salles de concert mais dans un appartement... Et sans batterie !




Voilà, c'était "comment cacher la pauvreté d'un article en mettant des vidéos super longues", merci de votre attention...

Groupe : Excrementory Grindfuckers (Allemagne, 2001-...)

Bonjour ! Aujourd'hui, nous allons parler d'un groupe quasiment parfaitement inconnu puisqu'il s'agit des Excrementory Grindfuckers.
Voilà, tout est dit, déjà, avec le nom, ils font sacrément peur ! Ce sont en fait de gentils allemands (un peu dingues quand même) qui font du Grindcore, tout en ne se prenant pas du tout au sérieux !
Pour illustrer mon propos (on est pas là pour déconner merde !), voici la biographie que le groupe a posté sur le site du Wacken Open Air (où ils joueront, le 31 juillet), traduites par mes petites mimines. Note : je ne traduit qu'à partir de 2008, parce qu'avant, ce n'est qu'une simple biographie du groupe, après, c'est plus drôle :
"2008
-Le nouvel album devient disque de platine et les Excrementory Grindfuckers ont leur étoile sur le "Walk-of-Fame".
-Tournée mondiale avec Metallica en tant que première partie.
2009
Riches, bourrés et défoncés.
2010
Encore riches, bourrés et défoncés.
2011
Toujours plus riches, bourrés et défoncés.
2020
-Presque sobres.
-Début de l'enregistrement de l'album "Vietnamese Democracy"." (source : le site officiel du Wacken Open Air)

Voilà qui donne le ton ! Surtout pour ceux qui connaissent un peu les Guns N'Roses...
Ensuite, il y a la musique... Bien sûr, les Excrementory Grindfuckers font du Grindcore, mais il est parfois un peu spécial... Surtout dans son choix de reprises... Enfin, le plus simple est encore d'écouter...


Excrementory Grindfuckers - The Final Grindown
Europe - The Final Countdown


Excrementory Grindfuckers - Looking For Grindcore
David Hasselhoff - Looking For Freedom


Excrementory Grindfuckers - Playin' A Grind
Bee Gees - Stayin' Alive


Excrementory Grindfuckers - I Like My Grindcore
Reel 2 Real - I Like To Move It


Excrementory Grindfuckers - Grindcore Joe
Rednex - Cotton Eyed Joe


Comme si cela ne suffisait pas, les bougres nous apprennent également à faire nos propres morceaux de Grindcore :


Excrementory Grindfuckers - How To Make A Grind


Excrementory Grindfuckers - Grind It Yourself


Vraiment arrachés du ciboulot on vous dit...
Si vous êtes malgré tout intéressés par ce groupe, outre aller voir un psy, vous pouvez également aller sur le site officiel ou sur leur MySpace (http://www.excrementory.de/).
Pour finir, voici une brève présentation du groupe (il serait temps !)...

Line-Up :
Chant : Him
Chant, guitare : Rufus
Guitare, chant : Rob
Basse, chant : Pempas
Batterie : Christus

Discographie :
2001 : Guts Gore Grind
2004 : Fertigmachen, Szeneputzen !
2007 : Bitte Nicht Vor Den Gästen
2007 : Guts Gore & Grind (ré-édition Guts Gore Grind)

PS : Le premier album comporte 30 morceaux (la réédition 50), le deuxième 71 et le dernier 36... Voilà, c'est tout...


PPS : En bonus, un autre groupe de Gindcore un peu... Spécial...
Voici Flagitious Idiosyncrasy In The Dilapidation, ce sont des japonais, ou plutôt des japonaises ! En effet, le quartet est exclusivement féminin, mais pas moins bourrin :


Flagitious Idiosyncrasy In The Dilapidation - Euthanasia

dimanche 9 mars 2008

News festivals : les oubliés...

Voilà, malgré la présentation de divers festivals majeurs (même si le Bang Your Head n'est pas vraiment majeur mais bon...), il reste quand même des gros poissons qui n'ont pas trouvé leur place ici... Il est temps de réparer cette erreur, et de présenter les fests oubliés de l'été 2008...


Hellfest 2008
Cette année, le Hellfest aura bien lieu, malgré l'organisation assez moyenne de l'année dernière (mais bon, cela s'améliorera sûrement cette année...), toujours à Clisson. Il aura même lieu deux fois ! Il y a la version "Open Air" qui va du 20 au 22 Juin, la version classique du festival en somme. Mais aussi la version "Indoor" qui se déroulera du 22 au 24 Août, et dont on ne sait pas grand chose sinon qu'elle sera moins prestigieuse que sa grande sœur et qu'elle accueillera sans doute une majorité de groupes de Hardcore... Enfin bref, nous avons surtout des informations sur la version "Open Air" dont il ne reste plus qu'une poignée de groupes à confirmer (6 groupes le vendredi, 2 le samedi et 5 le dimanche) et dont le billet pour trois jours vous coûtera 109€... Le truc de bien dans tout ça, c'est que je ne vais même pas avoir besoin d'écrire et que je vais vous coller l'affiche-où-ya-tout-dessus :
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En plus de son festival, le Hellfest "parraine" quelques concerts (les fameux "Club Shows") qui auront lieu le 9, 16 et 27 avril, le 21 mai et le 22 juillet au Ferrailleur à Nantes : Le myspace.




Gods Of Metal 2008
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Les Gods Of Metal auront eux aussi lieu cet été, à Bologne, et du 27 au 29 Juin. Le site, contrairement aux autres grands festivals, ne possède qu'une seule scène, ce qui ne permet qu'à un nombre relativement limité de passer... Mais cela permet de concentrer l'affiche sur des groupes presque tous excellents et de réduire un peu le prix du billet, qui est de 90€ pour trois jours, ce qui est très honnête compte-tenu de la programmation du fest :

Vendredi 27
Iron Maiden 21.15 - 23.15
Avenged Sevenfold 19.30 - 20.45
Rose Tattoo 17.55 - 19.00
Apcalyptica 16.20 - 17.25
Airbourne 15.00 - 15.50
Lauren Harris 13.45 - 14.30
Black Tide 12.45- 13.15
Kingcrow 12.00 - 12.20

Samedi 28
Slayer 21.15 - 23.15
Carcass 19.30 - 20.45
Meshuggah 18.00 - 19.00
Testament 16.30 - 17.30
At The Gates 15.00 - 16.00
Dillinger Escape Plan 13.45 - 14.30
Between The Buried And Me 12.45- 13.15
Stormlord 12.00 - 12.20
Brain Dead 11.15 - 11.30
Oltrezona 10.45 - 11.00

Dimanche 29
Judas Priest 21.15 - 23.15
Iced Earth 19.30 - 20.45
Yngwie Malmsteen 17.55 - 19.00
Morbid Angel 16.20 - 17.25
Obituary 15.00 - 15.50
Enslaved 13.45 - 14.30
Infernal Poetry 12.45- 13.15
Nightmare 12.00 - 12.20
Fratello Matello 11.30 - 11.45
The Sorrow 11.00 - 11.20






Rock Am Ring 2008
Si j'ai bien pigé, le Rock Am Ring sera cette année couplé avec le Rock Im Park. Je m'explique.
Le festival aura lieu du 6 au 8 Juin à Nürburgring. Pendant que des groupes jouerons le 6 Juin à Nürburgring dans le cadre du Rock Am Ring, l'affiche prévue pour le 8 Juin (au Rock Am Ring) jouera le 6 Juin à Nüremberg dans le cadre du Rock Im Park. Et ainsi de suite : le 7 Juin, des groupes jouerons au Rock Am Ring pendant que les groupes de la veille joueront au Rock Im Park, et le 8 Juin, les groupes qui ont joué le 6 Juin au Rock Im Park joueront au Rock Am Ring et les groupes qui ont joué le 6 Juin au Rock Am Ring joueront au Rock Im Park... Vous suivez ?
Quoiqu'il en soit, l'affiche est excellente, et le billet coûte 135€ (je ne sais pas si c'est uniquement pour le Rock Am Ring ou si ça marche pour les deux fests...).
Running Order
LE ROCK AM RING ET LE ROCK IM PARK SONT SOLD-OUT
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Rock Hard Festival
Le Rock Hard Festival 2008 aura lieu, comme d'habitude, à Geslenkirschen, il est sponsorisé par le magasine Rock Hard et aura lieu du 9 au 11 Mai... L'affiche est complète :

Vendredi 9 Mai
15:00 - 15:35 The Claymore
15.55 - 16.40 Stormwarrior
17.00 - 17.45 Lake Of Tears
18.15 - 19.15 Y&T
19.45 - 21.00 Die Apokalyptishcen Reiter
21.30 - 23.00 Testament

Samedi 10 Mai
12.45 - 13.25 The Sorrow
13.45 - 14.25 Moonsorrow
14.45 - 15.25 Helstar
15.45 - 16.30 Enslaved
17.00 - 17.45 Exciter
18.15 - 19.15 Amorphis
19.45 - 21.00 Exodus
21.30 - 23.00 Immortal

Dimanche 11 Mai
12.00 - 12.40 Enemy Of The Sun
13.00 - 13.40 Sieges Even
14.00 - 14.40 Asphyx
15.00 - 15.45 Jorn
16.15 - 17.00 Napalm Death
17.30 - 18.30 Volbeat
19.00 - 20.15 Paradise Lost
20.30 - 21.00 Karaoké - Allstar - Jam
21.30 - 23.00 Iced Earth




Tuska Open Air
Le Tuska Open Air est un festival qui se déroule dans un parc dans le centre de Helsinki (Finlande). Il se déroulera du 27 au 29 juin. L'affiche est plutôt alléchante.




PS : LE FIELDS OF ROCK (Pays-Bas) A ETE ANNULE...



Autres News :
Festival : Graspop Metal Meeting 2008
Festival : Bang Your Head !!! 2008
Festival : Wacken Open Air 2008
Tournée : Iron Maiden - Somewhere Back In Time Tour 2008

vendredi 29 février 2008

DVD live : Ozzy Osbourne - Live At Budokan (2002)

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Line-Up :
Ozzy Osbourne : chant
Zakk Wylde : guitare
Robert Trujillo : basse
Mike Bordin : batterie
John Sinclair : claviers

Tracklisting (2h)
-Concert : 15 Février 2002, Budokan Hall, Tokyo, Japon (1h 30min)
01 I Don't Know
02 That I Never Had
03 Believer
04 Junkie
05 Mr. Crowley
06 Gets Me Through
07 Suicide Solution
08 No More Tears
09 I Don't Want To Change The World
10 Road To Nowhere
11 Crazy Train
12 Mama, I'm Coming Home
13 Bark At The Moon
14 Paranoid
-Documentaire : The Osbournes In Japan (30min)


Ce mois-ci, on change un peu les habitudes puisque l'album du mois est un DVD. Oui je sais je suis une grosse loque mais l'album j'aurais pas eu le temps parce que le mois de février est plus court ! Bon, stoppons net les excuses pourries et lançons nous à l'assaut de ce DVD du cher Ozzy.
Pour commencer, ce DVD est un petit bijou au point de vue du son et de l'image. Même en stéréo, on s'y croirait ! De plus, la prise d'image et les plans sont très bons, le montage est lui aussi irréprochable (à part un petit moment lorsqu'on passe de la piste 9 à la piste 10, il y a un petit blocage, mais c'est vraiment pour chipoter) : les plans d'une demi-seconde sont remisés au placard, place à des plans suffisamment longs et variés pour bien apprécier le spectacle sans pour autant s'ennuyer !
Mais l'ennui avec les japonais, c'est qu'ils sont parfois un peu mou comme public... Enfin, ici, pas de problème. Mais bon, les slammers se font tout de même très rare et, malgré l'unique présence d'une simple barrière métallique et la quasi-absence de sécurité, personne ne pense à monter sur la scène... Tiens, parlons-en de la scène ! Elle est grande, belle, ornée d'un simple backdrop en unique décoration. Le lightshow n'est pas monstrueux non plus, juste honnête...
Mais attaquons-nous à l'essentiel, la musique ! Concernant la set-list, elle n'est pas vraiment équilibrée et fait la part belle au premier album (Blizzard Of Ozz) ainsi qu'à No More Tears avec quatre titres chacun. Le dernier album (Down To Earth) est également bien représenté (3 titres), pour le reste, c'est morne plaine... Diary Of A Madman et Bark At The Moon (et son inévitable morceau-titre) sont à peine présents (1 titre chacun), quant à The Ultimate Sin (d'ailleurs retiré du catalogue d'Ozzy Osbourne l'année de la sortie du DVD), No Rest For The Wicked et Ozzmosis, ils sont carrément passés à la trappe ! M'enfin, ne faisons pas la fine bouche, tous les titres présentés ici sont excellent, et c'est bien là le principal !
Une fois de plus, Ozzy a su s'entourer et s'offre parmi les meilleurs musiciens du circuit. Aux claviers, l'homme invisible (toujours sur le côté de la scène), John Sinclair (ex Uriah Heep 1982-1985), présent aux côtés d'Ozzy depuis 1988 (il s'en ira d'ailleurs en 2002), assure parfaitement les quelques parties de claviers qui lui sont allouées. A la batterie, Mike Bordin (ex Faith No More 1982-1998), accompagne Ozzy depuis 2001 et est toujours là aujourd'hui, possède une précision et une puissance dantesque, vraiment un excellent batteur. A la basse, Robert Trujillo (Metallica 2003-...), qui n'est resté avec Ozzy que pendant la période 2001-2002, ce qui n'empêche pas du tout d'être l'un des meilleurs bassistes du circuit et de s'adapter à tout les styles possibles, il délivre une excellente prestation ce soir là, accompagné de ses basses 5-cordes. A la guitare, l'inévitable Zakk Wylde (Black Label Society 1998-...), présent ici depuis 1998 (il partira d'ailleurs en 2002, avant de revenir en 2007), il fait un excellent concert et ses soli sont vraiment excellents !
Pour ne rien gâcher, les membres du groupe animent vraiment bien la scène... Ozzy Osbourne aligne pitreries sur pitreries, même si ses mouvements sont un peu lents et qu'il a souvent besoin de son prompteur désormais habituel. Zakk Wylde nous gratifie d'un super solo (entre Suicide Solution, qui n'apparaît d'ailleurs pas sur la version audio du concert, et No More Tears) rendant hommage à Hendrix et son interprétation du "Star Spangled Banner". Petit bémol : les litres de salive déversés par Wylde sous forme de crachats et les nombreuses fois où il joue collé à l'ampli, dos à la scène... Pas super. De plus, on observe un léger ventre mou dans l'animation du groupe au moment de l'enchaînement "No More Tears ; I Don't Want To Change The World ; Road To Nowhere", mais ça repart de plus belle pendant Crazy Train, où Ozzy s'affuble d'un chapeau rose lancé par le public, ce qui amuse beaucoup l'ami Wylde. Puis viennent les trois rappels, "Mama, I'm Coming Home" (où Zakk Wylde sort la guitare double-manche), l'excellent "Bark At The Moon" et l'inusable "Paranoid"... Tous les morceaux sont bien remaniés d'une façon assez originale, ce qui leur donne une certaine fraicheur...
Par contre, du côté des bonus, c'est un peu morne plaine... On a droit à un sois-disant documentaire sur le concert, qui est en fait majoritairement constitué des pérégrinations de la famille Osbourne sous la forme de leur série télévisée du même nom... Aurait pu être remplacé par autre chose, ou plutôt supprimé, ça aurait été cool...
Pour le packaging, c'est pas la joie non plus, une pochette assez moche, pas de livret, que dalle...

Voilà, un excellent DVD, avec un excellent son, une excellente image, une excellente musique (malgré une set-list déséquilibrée), d'excellents musiciens, d'excellentes prestations scéniques, une scène assez pauvre, un excellent public et des bonus et un packaging vraiment pas super...
NOTE 4/5


Albums studio :
Guns N'Roses - Use Your Illusion I (8,5/10)
Oasis - Be Here Now (8/10)
Porcupine Tree - Fear Of A Blank Planet (9/10)

dimanche 24 février 2008

Live : Eths (Tératologie, 2007) + Ed-Äke (In Loving Memory Of A Dead Rock Band, 2007) - Chato'do (Blois 41, 2008)

Pour mon premier concert de l'année, je retourne dans la petite salle du Chato'do à Blois, petite mais dotée d'une très bonne acoustique, d'un son pas trop fort et de très bons ingénieurs du son.
Cette fois, j'arrive à temps pour assister à l'intégralité de la première partie, le groupe parisien Ed-Äke, venu présenter son premier (et excellent) album, In Loving Memory Of A Dead Rock Band. L'ambiance est excellente, même le public, pourtant venu pour Eths, est déchaîné. Les pogos s'enchaînent (et dans les règles de l'art, les pogoteurs ne dérangent pas ceux qui ne veulent pas pogoter et relèvent les gens qui tombent) etc... Malheureusement, la guitare de "JB" semble avoir quelques problèmes d'accordage qui se règlent vers le milieu du gig. Mais cela n'empêche pas les musiciens de s'éclater. Sur le dernier morceau, "Dym" (chant) se jette dans le public, bientôt suivi par "Fred" (guitare) tout en continuant à jouer ! Puis le concert se finit, tout le monde est content et en de bonnes dispositions pour attaquer la tête d'affiche !
Car, visiblement, tout le monde était là pour la tête d'affiche. Dès le premier morceau, le public est à fond, et même si le pogo mettra deux trois titres à se mettre en route, les slammeurs eux, n'attendent pas pour s'éclater (sans pour autant gâcher le spectacle). Et même si (comme pour le groupe précédent), je ne connais pas vraiment le répertoire du groupe, je ne me fais pas prier pour headbanguer comme un dingue et jouer au marsupilami pendant une bonne partie du set. L'ambiance installée par la musique est délicieusement malsaine et Candice est vraiment très en voix, aussi bien en chant clair qu'en chant hurlé. De plus, le groupe emploie un très bon lightshow compte-tenu de la salle dans laquelle nous nous trouvons. Mais le dernier morceau arrive très vite, trop vite, vraiment trop vite. Heureusement, les rappels seront suffisamment long pour combler ce vide (à un moment d'ailleurs, les premières notes de Raining Blood de Slayer sont entonnées, je commence alors sérieusement à délirer, mais nous n'aurons malheureusement pas le droit à une reprise complète)... Bref, un très bon set et une très bonne communication avec le public de la part de la frontwoman...

Voilà, un excellent concert de plus, après le concert, on retrouve la quasi-intégralité du groupe Ed-Äke et Candice et xMattx (batterie) au stand merchandising vraiment bien fourni du côté de Eths, malheureusement, la première partie n'a pu amener qu'une poignée de disques, qui partent rapidement. Ces gens sont vraiment sympa, ils discutent avec le public encore présent, signent des autographes à tour de bras... Espérons qu'ils resteront comme ça quand le succès commencera à affluer, ce qui ne devrait pas prendre trop de temps...


Line-Up (Ed-Äke) :
Dym : chant
Fred : guitare+chant
JB : guitare+chant
Julien : basse+chant
Nico : batterie

Line-Up (Eths) :
Candice : chant
Staif : guitare+samples
Greg : guitare
Shob : basse
xMattx : batterie


Autres concerts chroniqués :
Deep Purple - Zénith d'Orléans
Mademoiselle K - Chato'do
Sire K - Truc Festif